Inscrire son enfant à l’association sportive, ça a du bon !
Pratiqué dans le cadre de l’école, du collège ou du lycée mais en dehors des heures obligatoires, le sport scolaire permet, en effet, à tout jeune de s’inscrire à une activité sportive à moindre coût, mais pas seulement. Il favorise aussi l’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté.
La bonne santé et le plaisir ne sont pas les seuls avantages qui découlent de la pratique d’une activité sportive. Le sport constitue également une source d’apprentissage aussi riche que ludique et facilite l’insertion dans la société. Si l’existence d’une association sportive dans les écoles du premier degré découle de l’initiative des enseignants ou des parents, dans le second degré, chaque établissement possède obligatoirement une association sportive, présidée par le chef d’établissement, qui propose aux élèves une ou plusieurs disciplines. Celles-ci sont dispensées sur le temps périscolaire, le plus souvent le mercredi après-midi, mais aussi, selon les établissements, pendant la pause méridienne.
Une opportunité qui comporte de nombreux avantages par comparaison à une inscription en club. En premier lieu, aucune sélection à l’entrée. « Contrairement à un club qui peut trier les candidats, l’AS accueille tous les élèves qui le souhaitent », indique Françoise Barthélémy, directrice nationale adjointe de l’UNSS (Union nationale du sport scolaire) qui fédère les associations sportives dans le secondaire.
Le prix de l’inscription est également particulièrement compétitif. « La licence coûte 20 euros en moyenne et elle est multisports. Donc, pour ce montant on peut pratiquer plusieurs activités », poursuit Françoise Barthélémy. C’est encore plus vrai dans le premier degré : « Il faut compter environ 3,50 euros à la maternelle et 5 euros dans le primaire », indique Benoît Lasnier, directeur national de l’USEP (Union sportive de l’enseignement du premier degré). Et là aussi la licence ne se limite pas seulement au foot ou au judo et permet de s’essayer à un grand nombre de sports.
Les parents peuvent aussi s’investir
Mais au-delà des ces considérations purement pratiques, le sport scolaire possède de nombreux autres atouts. Il permet par exemple aux parents de s’impliquer dans la vie de l’école par le biais de l’association sportive qu’ils peuvent animer et dynamiser – dans le secondaire, un parent d’élève peut même en devenir le vice-président. « Il faut bien préciser qu’il s’agit de sport scolaire et non pas de sport à l’école. Les activités sportives sont élaborées et dispensées par les enseignants et s’intègrent donc à 100% dans le projet de l’établissement. Elles constituent un complément éducatif précieux », précise Benoît Lasnier.
Cet état d’esprit se poursuit dans le secondaire puisque l’UNSS propose, en plus des entraînements et des compétitions un cursus de formation intitulé « jeunes officiels » qui invite les élèves à prendre des responsabilités au sein de leur établissement et des instances. Il peuvent ainsi devenir arbitres ou dirigeants, une vraie plus-value pour leur parcours scolaire.
« A l’UNSS, toutes les compétitions sont arbitrées par des jeunes, qui ont suivi une formation spécifique au préalable. Cet aspect est central car les bénéfices sont multiples. En étant amené à faire respecter des règles et à justifier ses décisions, l’adolescent prend confiance en lui et reçoit la reconnaissance de ses pairs et de la communauté éducative. Surtout, ça l’aide à trouver sa place, sans notes. Ça l’aide à prendre conscience qu’il est compétent », insiste Françoise Barthélémy. « Pour s’intégrer dans son établissement, c’est vraiment l’idéal », conclut-elle.
Infos pratiques
Voici deux guides réalisés en partenariat avec la FCPE, l’un pour mieux connaître l’UNSS, l’autre pour accompagner les parents qui souhaitent s’impliquer davantage dans l’association sportive.
L'Usep a également réalisé une plaquette pour convaincre les parents de partager les activités sportives de leur enfant.