#StopInceste
Ce sont les enfants qui doivent connaître leurs droits, savoir ce que leur famille a le droit, ou pas, de faire. Et les violences, quelles qu’elles soient d’ailleurs, sont toujours à proscrire. Ils doivent le savoir dès leur plus jeune âge, comprendre cet interdit majeur qui les protège, être confortés dans la certitude que le monde des adultes, et en particulier en milieu scolaire, est de leur côté. C’est d’ailleurs pour cette raison que la FCPE réclame, en matière de prévention, que des matières comme la philosophie et le droit soient enseignées dès la maternelle. Les enfants doivent non seulement comprendre et apprendre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, mais aussi ouvrir et construire leur pensée de façon à pouvoir remettre en cause la parole de l’adulte.
La FCPE porte aussi l’idée qu’il faut se donner les moyens de détecter ces violences subies par les enfants. Nous demandons donc que plusieurs fois dans la scolarité des élèves – à l’entrée en CP, en 6e et en seconde), des rendez-vous avec des psychologues spécifiquement formés soient organisés car les enseignants ne sont pas formés pour effectuer cette détection. C’est au cours d’entretiens individuels que des professionnels pourront relever les souffrances que vivent les enfants.
Aujourd’hui, la loi reste curieusement permissive avec l’inceste, malgré de réelles avancées. Rappelons-le, l’inceste n’est pas interdit entre majeurs, alors même que pour que des liens incestueux entre parents proches (parents, oncles, grands-parents) soient consentis, il faut bien qu’un climat incestueux aient été nouées dans leur enfance.
Par cette campagne, la FCPE rappelle son rôle dans la prévention des violences faites aux enfants. Sur ses affiches, elle publie le numéro du Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger, le119, afin que les jeunes puissent le contacter lorsqu’ils sont confrontés à ces agressions sexuelles.