Nos enfants, plus chauds que le climat !
« On est, on est, plus chauds que le climat ! » Des milliers de jeunes se sont réunis vendredi 15 mars 2019 à Paris devant le Panthéon, et partout en France, répondant à l’appel de la jeune suédoise Greta Thunberg, à l’origine du mouvement mondial des grèves pour le climat.
La FCPE était aux côtés des élèves qui s’engagent pour leur avenir, et qui démontrent ainsi leur maturité face à des enjeux que nous leur laissons en héritage. « Nous avons la responsabilité de donner les moyens à nos enfants de réparer nos erreurs », explique Rodrigo Arenas-Munoz, co-président de la FCPE nationale. Les organisations lycéennes ont quant à elles exprimé leur détermination à agir sur le long terme pour que le problème du climat ne soit plus pris au second degré. « On en a marre de ce système qu’on nous impose, dénonce Julien Delohen, secrétaire général de l’UNL-SD. On ne veut pas d'un monde où les grosses boîtes chimiques jouent sur la santé des gens ». « Ça ne sert à rien d’avoir une vraie orientation, si dans 50 ans, la terre n’est plus viable », renchérit Héloïse Moreau, secrétaire générale de l’UNL, qui invite chacun à rejoindre le mouvement tous les vendredis, et pour un grand rendez-vous au mois de mai.
En amont de ce rassemblement, la FCPE nationale a adressé un courrier au ministre de l’Education nationale le 13 mars 2019, afin que les élèves qui participent à cette journée de grève ne soient ni pénalisés, ni sanctionnés pour leur engagement. Elle a par ailleurs demandé, dans le cadre de la réforme du lycée, que les spécialités qui couvrent les questions de l’environnement et du développement durable puissent être accessibles à tous les lycéens, qu’ils soient d’un lycée général, agricole, technologique ou professionnel.