Les campagnes

Depuis plusieurs années la qualité de l’air pose soucis dans les écoles, tant dans la classe qu’en dehors. En juin, l’association Respire avait déjà publié une cartographie de la pollution des établissements scolaires en Ile-de-France. Un rapport édifiant.

Pourtant des solutions existent : organisation de pédibus, limitation au maximum de la dépose des enfants à proximité de l’école en voiture, interpellation des collectivités locales… La FCPE invite ses militants et tous les parents d’élèves à se rendre sur le site de l’association, pour prendre connaissance du guide qui les aidera à agir collectif, mais aussi à saisir les interlocuteurs tels que la mairie, le département ou la région pour que les choses bougent.

En matière de qualité de l’air extérieur, en effet, la question se pose particulièrement dans les zones montagneuses (vallées) où la pollution stagne tout comme dans les grands centres urbains où c’est un phénomène récurrent.

Les enfants, constituent une population très vulnérable à la pollution de l’air : ils sont plus proches des pots d’échappement, ils respirent plus vite et inhalent donc plus de pollution, alors qu’ils sont en pleine croissance. Leur système respiratoire et immunitaire n’est pas mûr. Rapportée à leur poids, leur dose d’exposition aux polluants de l’air est plus importante que chez les adultes. L’exposition à une pollution chronique peut notamment entraîner des maladies respiratoires, telles que l’asthme, des bronchites à répétition, une détérioration de la fonction pulmonaire… Le nombre d’enfants asthmatiques a ainsi doublé en deux décennies, en grande partie à cause de la pollution.

Parce que la FCPE refuse cette fatalité, il est temps d’agir et d’être nombreux à le faire.