Angers, c’est parti !
Dès le début, le ton est donné avec une parole du maire d'Angers, Christophe Béchu : « Les parents sont les premiers éducateurs, avant tous les autres acteurs du monde de l’éducation. »
Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE nationale, poursuit en rappelant l’attachement de la FCPE à son organisation fédérale, à l’importance des territoires. « Le travail que nous avons développé avec le conseil départemental FCPE du Maine-et-Loire n’est pas le fruit du hasard. La ville d’Angers est exemplaire sur certains de nos engagements. Ce n’est pas un hasard si le représentant du maire aujourd’hui est un ancien membre de la FCPE ! ».
Angers, un territoire particulier
Il poursuit en mettant un coup de projecteur sur les engagements de la fédération, par exemple sur l’alimentation. Angers est d’ailleurs très en avance, par rapport à la loi Egalim, sur ses exigences en matière de restauration scolaire. La question des rythmes scolaires est aussi abordée, puisque Angers a opté pour la semaine des 4,5 jours, conformément aux positions de la FCPE. « L’école doit s’adapter aux rythmes de l’enfant, affirme Rodrigo Arenas, en particulier à l’ère de la pandémie. » Il est aussi rappelé le rapport particulier que le Maine-et-Loire entretient avec la laïcité, et l’absence sur certaines communes d’écoles de la République, alors même que, pour la FCPE, l’universalité d’accès à l’école doit primer. Alors que l’argent public vient à manquer, nous voyons que des priorités doivent être dégagées, par exemple pour bâtir des écoles publiques comme prendre en charge les masques !
Un congrès placé sous le signe de la santé
La santé pour tous à l’école, les questions de bienveillance, seront au cœur des thématiques de ce congrès. « Le programme prévoit par exemple une rencontre avec le docteur Hans Kluge, haut cadre de l’OMS, et les congressistes reviendront sur la période du confinement, tant sur ses aspects psychologiques (décrochage, discrimination, inégalité…) que sur les politiques de prévention à l’école », explique le co-président de la FCPE du Maine-et-Loire, Jean-Baptiste Lalanne.
Moulay Driss El Alaoui, vice-président de la FCPE nationale, explique pour sa part que « le Covid a permis de montrer des choses positives, par exemple par rapport aux établissements français de l’étranger qui ont tous des infirmières scolaires, qui maîtrisent l’enseignement à distance, qui ont des effectifs réduits avec 15 à 20 élèves par classe… »
Jean-Baptiste Lalanne conclut en exprimant son plaisir d’organiser ce congrès, d’accueillir des journalistes, malgré les masques : « Le sens du collectif, c’est cela qui anime les parents de la FCPE ! » Avec un complément de la co-présidente, Florence Prudhomme : « Nous sommes très satisfaits de pouvoir finalement faire en sorte que ce congrès ait lieu, puisqu’il était initialement prévu pour se tenir en mai, et je tiens à remercier le national qui nous a fait confiance, mais aussi la mairie d’Angers qui nous a soutenu et aidé à surmonter les difficultés liées à la reprise de la pandémie. »